La régulation de notre respiration peut favoriser l’accès au plus intime de notre être.

En décidant de se poser quelques minutes dans une posture adaptée (la posture de méditation assise de base s’y prête tout à fait), nous pouvons améliorer le subtil équilibre de l’axe cœur-cerveau-cœur…  de nos corps, de nos êtres. 

Le cerveau est un organe qui fascine et fait l’objet de multiples recherches. On connaît aujourd’hui certaines de ses merveilleuses facultés, telle la neuroplasticité (capacité des neurones à se modifier tout au long de la vie) ou l’existence des neurones miroirs (catégorie de neurones moteurs qui entrent en jeu dans l’imitation et probablement l’empathie).

Cependant, dans l’embryogenèse, le premier organe fonctionnel de l’organisme humain est le cœur. Si le cœur-organe est connu des scientifiques, bien des traditions, sinon toutes, parlent du « cœur profond » comme le siège d’un processus de transformation de l’être. Et, mon expérience de la psychothérapie correspond à cette constatation.

Le cerveau, secondaire dans le développement, me semble pourtant prendre dans nos vies une place prépondérante, perturbante, voire pathologique. Un déséquilibre de la circulation de l’énergie « cœur profond »-cerveau-« cœur profond » me paraît source de bien des maux.

Le travail psychothérapeutique permet de faire alliance avec sa part intime et favorise la circulation. L’analogie avec l’écluse m’est venue pour évoquer le passage dans la boucle des différentes strates de l’être (corps-psyché et psyché-cœur profond).

Les paroles échangées, la conscience conquise, le corps mis en mouvement, la connexion des cœurs sont autant d’éléments qui favorisent le remplissage de l’écluse jusqu’au passage de la porte.

La pratique de cet exercice concerne le coeur-organe en premier lieu puisqu’il permet de jouer sur la variabilité de la fréquence cardiaque (degré de fluctuation de la durée des contractions du cœur ou de l’intervalle entre deux contractions) et d’amener le coeur à l’état de cohérence. Elle permet que le coeur adresse des messages apaisants au cerveau et que s’instaure un travail sur une boucle vertueuse. Boucle dont on peut raisonnablement dire qu’elle jouera sur notre équilibre global, bien au delà des seuls organes du cerveau et du coeur.

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